Merci au Musée International du Carnaval et du Masque
Texte extrait du catalogue accompagnant une exposition temporaire “face à face, le masque dans la bande dessinée” organisée au Musée International du Carnaval et du Masque du 18 juin 2007 au 6 avril 2008
“Les Yaka sont connus pour leur production sculpturale dont l’élément prépondérant est le masque. Sculptés pour l’occasion, les
masques-heaumes ne sortent que dans le cadre de la cérémonie d’initiation n-khanda, réservée aux jeunes gens. L’ensemble des
masques se compose de cinq pièces : une paire de masques ndeemba, un grand masque kholuka et une paire de tsekedye.
Tous se composent d’un visage humain entouré d’une imposante collerette de raphia et coiffé d’une superstructure de
lianes et de tissu (raphia ou coton). De tels tsekedye sont portés par les maîtres de l’initiation et les aînés des novices lors de
danses chorégraphiées.
Pendant un laps de temps qui varie selon les lieux, les novices vivent reclus dans un lieu interdit, à l’écart du village. Des épreuves physiques et des privations leur sont imposées tandis qu’ils reçoivent leur formation initiatique”
“DESORGHER – DESBERG, Jimmy Tousseul, tome 10
La vengeance du singe, ©Editions Dupuis, 1997
Jimmy, revenu à Bruxelles, découvre la vie des Africains en Belgique.
Nostalgique, il participe aux activités qui lui rappellent l’Afrique ; il visite également le Musée africain de Tervuren où nous découvrons, en vitrine, ce très beau masque.
Schatzy lui téléphone pour lui annoncer la disparition de son lion,
Herman. Jimmy décide de prendre l’avion pour retourner en Afrique et retrouver le lion. Dans l’avion, Jimmy raconte à une amie l’histoire du lionceau Herman, sauvé par Schatzy, alors qu’il était la proie des singes. Herman aurait même arraché la main d’un babouin pour se protéger, et c’est ce babouin qui maintenant revient sur les lieux pour se venger”