Merci au Musée International du Carnaval et du Masque
Texte extrait du catalogue accompagnant une exposition temporaire “face à face, le masque dans la bande dessinée” organisée au Musée International du Carnaval et du Masque du 18 juin 2007 au 6 avril 2008

“Aujourd’hui célèbre comme déguisement traditionnel du
carnaval de Venise, cet ensemble fut conçu par un
médecin français du 16e siècle, Charles de Lorme, qui
l’imagina dans le but de se protéger des risques de contagion
lors des épidémies, notamment de peste, fréquentes à
Venise. Composé d’une tunique en lin ou en toile cirée, d’un chapeau à larges bords recouvrant les oreilles et les cheveux et d’une longue
baguette permettant d’examiner de loin les plaies des malades, il a également comme particularité d’être associé à ce masque si reconnaissable avec son long bec. Ce masque, devenu le symbole effrayant de cette calamité si régulière à Venise, était rempli d’herbes médicinales servant de filtre au pouvoir pharmacologique prétendument capable d’annihiler l’effet contagieux du souffle des patients.”
“GILLES CHAILLET, Vasco, tome 6
Ténèbres sur Venise,
©Editions Le Lombard, 1997″
L’intrigue de cette histoire se passe en Italie, entre Vérone et Venise. Vasco un jeune noble doit se rendre à Venise pour y rencontrer le
Doge et lui livrer 2000 pièces d’or. Il se fait hélas attaquer en chemin par les cavaliers d’une secte nommée «Cavalieri della Pace».
Ces intrigants sont d’anciens aristocrates que le Doge a déchus ou des nobles des environs. Tous cherchent la mort du tyran.
Pour dissimuler leur identité, ils mettent leur casque de chevalier ou le masque du «Medico della Peste»
