Merci au Musée International du Carnaval et du Masque
Texte extrait du catalogue accompagnant une exposition temporaire “face à face, le masque dans la bande dessinée” organisée au Musée International du Carnaval et du Masque du 18 juin 2007 au 6 avril 2008
“En Mélanésie, le culte rendu aux défunts, aux aïeux fondateurs qui protègent les vivants, leur assurant protection, subsistance et pouvoirs, occupe une place prépondérante. De la Nouvelle-Guinée au Vanuatu et à la Nouvelle-Calédonie, les figures anthropomorphes et les masques sont souvent la manifestation matérielle de la
présence ancestrale. Les associations de matériaux (bois divers, argile, plumes, coquillages, écailles de tortues etc.), les effets de contrastes et les montages de structures sont souvent spectaculaires: tout est conjugué pour produire un impact visuel puissant, manifestant aussi bien la présence des esprits qui se révèlent dans
ces objets que le pouvoir de ceux qui les fabriquent et les maîtrisent.
Le masque ici présenté est un masque de fronton de case provenant de la vallée du Sépik qui est sans conteste un des lieux privilégiés de la création artistique dans le monde. Il est fabriqué en vannerie recouverte d’argile et de plumes de casoar”
“GINE, Capitaine Sabre
Le dieu cargo, ©Editions du Lombard, 1987
Le capitaine Sabre dérive dans une barque. Epuisés par les onze jours de privations, ses deux camarades finissent par mourir. Mais Sabre est repêché par un bateau croisant dans les parages.
Il n’y a personne sur le vaisseau, hormis un fou qui essaye de tuer Sabre à coups de hache. Le bateau échoue sur des récifs près d’une île peuplée d’indigènes. Ils croient que le cargo est un dieu et vénèrent Sabre, lequel leur livre les pierres précieuses cachées dans la cale.
Un jour, un habitant de l’île est retrouvé mort sur le navire… Des nazis font leur apparition…
Le masque représenté est un masque de case qui n’a aucune incidence dans l’histoire.”